Synthèse de l'état écologique

L’état écologique est la résultante des états biologiques et physicochimique évalués avec les différents éléments de qualité identifiés précédemment, pour lesquels des outils de classification sont disponibles.

 La règle d’agrégation définit l’état écologique d’une masse d’eau comme l’état le moins bon parmi les états biologiques et physicochimiques.

 Ainsi, la carte ci-dessous présente l'actualisation 2009 de l’état écologique des eaux côtières et de transition, résultant de l’intégration des éléments de qualité suivants: phytoplancton, macroinvertébrés benthiques, oxygène,  ainsi que poissons pour les estuaires.

 

Elle met en évidence un état bon à très bon pour les masses d’eau côtières et de transition, à l’exception de l’estuaire de Seine et des eaux côtières sous son influence.

Etat écologique des eaux littorales actualisation 2013 :


En l’état actuel des éléments disponibles, l’état écologique des eaux littorales résulte de l’agrégation de 3 des 4 critères précédemment présentés : l’état biologique, l’état hydromorphologique et l’état physico-chimique.
57 % des masses d’eau sont actuellement en très bon état (4 masses d’eau) ou très bon état écologique (11 masses d’eau). 7 masses d’eau sont en état écologique moyen, 2 masses d’eau en état écologique médiocre et 2 masses d’eau en état écologique mauvais (Figure SLM01et Figure 1 carte de l’état écologique).

 

 

 

 

Entre 2009 et 2013 (graphique ci-dessous), 11 des METC sont restées stables (42%) du point de vu de l’état écologique, 9 des METC ont été dégradées (35%) et 3 ont connu une amélioration (11%).

 

 

 

 Les dégradations de l’état écologique par la biologie entre 2009 et 2013 sont majoritairement dues aux évaluations fournies par des indicateurs récemment développés. Ainsi 5 masses d’eau sont dégradées par le critère macroalgues (« opportunistes » (échouages d’ulves) et « intertidales ») et 1 (HC03) par les angiospermes (Zostera marina).
Il en est de même pour les masses d’eau de transition, déclassée entre 2009 et 2013, par l’indicateur « ELFI » (poissons) qui a été finalisé après 2009 et qui évalue l’état des masses d’eau à partir de données de chalutage recouvrant 3 années de suivi (pour l’EDL 2013 : années 2010-2012).

Il est important de noter que si ce classement des masses d’eau 2013 avait été effectué sur les mêmes éléments de qualité que lors de l’évaluation de 2009 (à savoir majoritairement phytoplancton et macroinvertébrés), 5 masses d’eau côtières connaitraient une amélioration de leur classement vers le très bon état alors que les 14 autres resteraient dans la même qualité : bon (12 masses d’eau) et moyen (2 masses d’eau).
La même analyse pour les masses d’eau de transition n’est pas pertinente car certains des éléments de qualité ne sont plus utilisés.